L'eau sur Mars est l'eau présente sur la planète Mars, quelle que soit la forme (solide, liquide, gazeuse, roche hydratéeetc.) sous laquelle elle s'y trouve. Le sol martien, d'après les dernières analyses[1], contient entre 1,5 et 3 % d'eau. Seule une petite quantité de vapeur d'eau est présente dans son atmosphère[2].

Eau sur Mars
Vue d'artiste de Mars et de son Oceanus Borealis hypothétique, ce à quoi la planète a pu ressembler il y a environ quatre milliards d'années.
Présentation
Type

Des preuves directes et indirectes de la présence d'eau sur ou sous la surface ont été apportées[3], telles que zones de glace d'eau (cratères d'impact Korolev, Louth, calottes polaires martiennes...), lits de ruisseaux[4],[5],[6], des mesures spectroscopiques[7], des cratères érodés et des minéraux dont l'existence est liée directement à la présence d'eau liquide (tels que la goethite), de l'hématite cristalline grise, des phyllosilicates, de l'opale[8] et des sulfates[9],[10].

Grâce aux caméras plus perfectionnées présentes sur les orbiteurs martiens tels que Viking, Mars Odyssey, Mars Global Surveyor, Mars Express, et les photographies d'anciens lacs prises par Mars Reconnaissance Orbiter[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17], d'anciennes vallées fluviales[4],[18] une glaciation étendue[19],[20],[21],[22],[23] se sont accumulées. Outre la confirmation visuelle de l'eau grâce à une immense collection d'images, le Gamma Ray Spectrometer (un spectromètre à rayons gamma de la sonde 2001 Mars Odyssey) en orbite a trouvé de la glace juste sous la surface d'une grande partie de la planète[24],[25]. De plus, des études radar ont permis de découvrir de la glace pure dans des formations que l'on croyait être des glaciers[26],[27],[28],[29],[30],[31]. L'atterrisseur Phoenix a mis au jour de la glace lors de son atterrissage, a observé la disparition de blocs de glace[32],[33],[34], a détecté des chutes de neige[35] et a même vu des gouttes d'eau liquide[36],[37],[38].

Mars vue depuis la sonde Viking 1 du programme Viking de la NASA.

Données actuelles et hypothèses

modifier

Variations au cours du temps

modifier
 
Cratère d'impact Korolev, de 81 km de diamètre, rempli d'une zone de glace d'eau de 60 km de diamètre et 1,8 km d'épaisseur.

Il est aujourd'hui généralement admis que Mars a possédé de grandes quantités d'eau très tôt dans son histoire[39], période durant laquelle neige et pluie tombaient sur la planète, créant rivières, lacs et peut-être même océans[40],[41],[42]. De grands dépôts d'argile ont été produits. La vie a peut-être même vu le jour. De grandes surfaces d'eau liquide ont disparu, mais les changements climatiques ont fréquemment déposé de grandes quantités de matériaux riches en eau aux moyennes latitudes[43],[44],[45],[46]. À partir de ces matériaux, des glaciers et d'autres formes de sols gelés ont pu se former. De petites quantités d'eau ont probablement fondu sur des pentes escarpées de temps en temps et produit des ravins[47],[48]. Des observations ont également permis de détecter des changements annuels sur certaines pentes qui pourraient être dus à de l'eau liquide[49],[50].

 
Cratère d'impact Louth, de 36,3 km de diamètre, et sa zone de glace d'eau résiduelle centrale de 10 km de diamètre.

Les conditions actuelles sur la surface de la planète — la température moyenne sur Mars est d'environ −65 °C —, à l'exception de l'équateur, ne permettent donc pas l'existence à long terme d'eau douce liquide ou d'eau légèrement salée. Malgré cela, les recherches suggèrent que, dans le passé, il y avait de l'eau liquide s'écoulant sur toute la surface de la planète[51],[52], créant de grandes surfaces semblables aux océans de la Terre[53],[54],[55],[56]. Toutefois, la question demeure de savoir où l'eau est allée[57]. Selon Steve Squyres, chercheur principal de la mission Mars Exploration Rover (MER), « L'idée [de l'eau douce liquide, ou légèrement salée sur Mars a] été résolue. Elle a été résolue par Spirit, elle a été résolue par Opportunity, elle a été résolue par Curiosity, elle a été également largement résolue en orbite »[58],[59].

 
Nuages de glace d'eau au-dessus de Tharsis Montes.

Il n'en va pas de même des saumures : l'eau très salée, présente dans les canyons sur l'équateur[60], pourrait créer une hydrosphère. Bien que Mars soit actuellement très froide, de l'eau pourrait donc exister sous forme liquide si elle contient des sels[61]. On s'attendait donc à en trouver en surface[62]. Et, en effet, le , la NASA annonce que des analyses des images en provenance de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter confirmeraient la présence d'eau liquide sur Mars sous forme de sels hydratés[63],[64]. Néanmoins, cette hypothèse a de nombreuses contradictions, pointé par un article de mars 2017[65]. En effet, les quantités d'eau nécessaires pour expliquer ces sources d'eau chaque année ne sont pas suffisantes dans l'atmosphère. La source souterraine est aussi très improbable car les RSL se forment parfois sur des sommets. La nouvelle théorie propose l'effet de pompe de Knudsen comme déclencheur des écoulements qui seraient totalement à sec[65].

 
Succession de photographies du cratère Newton : un ruissellement d'eau liquide salée pourrait avoir provoqué les traînées sombres sur ses bords.

Il reste aujourd'hui peu d'eau dans les calottes glaciaires et dans l'atmosphère de la planète, ce qui est généralement interprété comme dû à une perte d'eau dans l'espace. Le rapport D/H dans l'atmosphère est en accord avec cette hypothèse mais elle est difficile à concilier avec d'autres contraintes. En 2021, une étude du dégazage volcanique, de la fuite atmosphérique et de l'hydratation crustale, intégrant les contraintes apportées par les orbiteurs, les rovers et les météorites martiennes, indique que le volume d'eau était originellement équivalent à une couche globale de 100 à 1 500 mètres d'épaisseur, mais que la part de cette eau participant au cycle hydrologique a diminué de 40 à 95 % au cours du Noachien (4,1–3,7 Ga), atteignant les valeurs actuelles vers 3,0 Ga, tandis que 30 à 99 % de l'eau martienne a été séquestrée par l'hydratation des minéraux de la croûte de la planète, où elle serait encore enfouie[66],[67].

En 2024, la présence d'eau liquide est confirmée à des profondeurs de 10 à 20 km sous la surface de Mars, selon une nouvelle analyse des données de l'atterrisseur InSight[68].

Comparaison avec la Terre

modifier
Vue d'artiste de Mars et de son Oceanus Borealis hypothétique, ce à quoi la planète a pu ressembler il y a environ quatre milliards d'années.

L'eau est moins abondante sur Mars qu'elle ne l'est sur la Terre, du moins dans ses états liquide et gazeux. La plupart de l'eau connue est bloquée dans la cryosphère (pergélisol et calottes polaires), sous forme de glace, et il n'y a pas d'eau douce liquide à la surface. En effet, la faible valeur de la pression de son atmosphère (0,66 millibars), qui peut varier de 30 % au cours de l'année, ne permet pas à l'eau liquide de s'y maintenir : tant que la pression partielle en H2O est inférieure sur une planète à 6,1 millibars, l'eau ne peut exister que sous forme de vapeur ou de glace.

 
La Terre et Mars, à l'échelle.

Dans un article paru dans le Journal of Geophysical Research, les scientifiques ont publié une étude sur le lac Vostok en Antarctique et ont découvert qu'elle pourrait avoir des répercussions sur la présence actuelle d'eau liquide sur Mars. Grâce à leurs recherches, les scientifiques sont venus à la conclusion que si le lac Vostok existait avant que la glaciation ne commence, il est probable que le lac n'ait pas gelé entièrement jusqu'au fond. En raison de cette hypothèse, les scientifiques disent que si l'eau liquide avait existé avant les calottes polaires de Mars, il est probable qu'il y a encore de l'eau liquide en dessous de la calotte glaciaire[69] ; ce qui a été très probablement confirmé par radar en juillet 2018 : en effet, un article de la revue Science (25 juillet 2018) affirme qu'une étendue d'eau liquide stable, de 20 km de large, pourrait se situer à 1,5 km sous la glace du pôle sud de Mars.

Informations fournies par les météorites martiennes

modifier

L'analyse isotopique de l'uranium, du thorium et du plomb dans des zircons extraits de NWA 7034 et NWA 7533 (deux masses d'une même météorite martienne) a permis de mettre en évidence deux épisodes d'altération par de l'eau liquide : un premier entre 1,7 et 1,5 milliard d'années, déjà identifié dans d'autres météorites martiennes, et un second beaucoup plus récent : entre 227 et 56 millions d'années (Amazonien tardif). La découverte d'eau liquide dans un passé aussi proche implique que Mars a pu avoir de l'eau en sub-surface pendant quasiment toute son histoire, au moins localement, et que c'est peut-être encore le cas de nos jours[70],[71].

Informations fournies par les sondes spatiales

modifier
 
Méandre dans la Scamander Vallis, vu par Mars Global Surveyor. De telles images impliquent que de grandes quantités d'eau ont coulé par le passé à la surface de Mars.

Des détails sur la façon dont l'eau a été découverte peuvent être trouvés dans les sections suivantes sur les divers robots qui ont été envoyés vers Mars, en orbite ou ayant atterri. En outre, un certain nombre d'éléments de preuves indirectes sont listés ici. Étant donné que plusieurs missions (Mars Odyssey, Mars Global Surveyor, Mars Reconnaissance Orbiter, Mars Express, Mars Opportunity Rover et Mars Curiosity Rover) sont toujours en train d'envoyer des données depuis la planète rouge, des découvertes continuent d'être faites. Ainsi, la NASA annonce le la découverte par le rover Curiosity de la preuve de l'existence d'un ancien cours d'eau suggérant un « puissant flux » d'eau sur Mars[72],[73],[74].

Mariner 9 (1971-1972)

modifier

Les images prises par Mariner 9 ont permis d'obtenir la première preuve directe d'eau sous la forme de lits de rivières, de canyons (y compris le Valles Marineris, un système de canyons de plus de 4 000 km de long), des preuves d'érosion et de dépôts par de l'eau, des fronts météorologiques, des brouillards ainsi que d'autres éléments[75]. Les découvertes des missions de Mariner 9 ont appuyé le programme Viking à venir. Le gigantesque système de canyons Valles Marineris est nommé d'après Mariner 9 en l'honneur de ses réalisations. Lancée en 1971, sa mission s'est achevée l'année suivante.

Programme Viking (1975-1980)

modifier

En découvrant de nombreuses structures géologiques qui sont formées habituellement à partir de grandes quantités d'eau, les orbiteurs Viking ont révolutionné l'idée qu'on se faisait de l'eau sur Mars. D'immenses vallées fluviales ont été trouvées à de nombreux endroits. Elles ont montré que les crues de l'eau ont franchi des digues, creusé de profondes vallées, érodé la roche mère en formant des sillons et parcouru des milliers de kilomètres[4]. De grandes zones dans l'hémisphère sud possédaient des réseaux de vallées embranchés, suggérant qu'il y avait eu des pluies. On pense que les flancs de certains volcans ont été exposés à la pluie car ils ressemblent à ceux des volcans hawaiiens[76]. De nombreux cratères ressemble à si l'impacteur était tombé dans de la boue. Lorsqu'ils se sont formés, la glace dans le sol a pu fondre, transformant la terre en boue, laquelle s'est ensuite écoulée en surface[77]. En temps normal, les matériaux issus d'un impact s'élèvent puis redescendent. Ils ne s'écoulent pas sur la surface, contournant les obstacles, comme ils le font sur certains cratères martiens[7],[78],[79]. Des régions, appelées « Terrain chaotique », semblaient avoir rapidement perdu de grands volumes d'eau qui ont formé de grands canaux en aval. La quantité d'eau en cause étaient pratiquement inimaginable, atteignant dix mille fois le débit du Mississippi pour certains écoulements[18]. Un volcanisme souterrain pourrait avoir fait fondre de la glace, l'eau se serait écoulée et le sol se serait effondré, laissant un terrain chaotique.

Les images ci-dessous, parmi les meilleures prises par les orbiteurs Viking, sont des mosaïques de nombreuses petits images en haute résolution.

 
Givre sur le site d'atterrissage de Viking 2 dans la plaine d'Utopia Planitia.

Les résultats des expériences réalisées par les atterrisseurs Viking suggèrent que de l'eau est présente actuellement sur Mars et qu'elle le fut aussi dans le passé. Tous les échantillons chauffés dans le chromatographe à gaz et spectrométrie de masse (en anglais gas chromatograph mass spectrometer, GCMS) dégageaient de l'eau. Cependant, la façon dont les échantillons ont été manipulés interdit une mesure exacte de la quantité d'eau. Néanmoins, la proportion était de l'ordre de 1 %[80]. Des analyses chimiques générales ont suggéré que la surface avait été exposée à l'eau dans le passé. Certains composés chimiques du sol contenaient du soufre et du chlore comme ce qui reste après l'évaporation d'eau de mer. Le soufre était plus concentré dans la croûte en surface du sol que dans le gros du sol en dessous. On en conclut donc que la croûte supérieure a été cimentée avec les sulfates qui étaient transportés vers la surface dissoute dans l'eau. Ce processus est usuel dans les déserts sur Terre. Le soufre peut être présent sous forme de sulfates de sodium, magnésium, calcium ou fer. Des sulfures de fer sont également possibles[81].

En utilisant les résultats obtenus à partir de mesures chimiques, des modèles minéraux suggèrent que le sol pourrait être un mélange d'environ 80 % d'argile riche en fer, environ 10 % de sulfate de magnésium (kiesérite ?), environ 5 % de carbonate (calcite) et environ 5 % d'oxydes de fer (hématite, magnétite, goethite ?). Ces minéraux sont des produits typiques de l'altération de roches ignées mafiques. La présence d'argile, de sulfate de magnésium, de kiesérite, de calcite, d'hématite et de goethite suggère fortement que de l'eau était présente à une certaine époque[82]. Les sulfates contiennent de l'eau chimiquement liée (chemically bound water), dont la présence suggère qu'il y avait de l'eau dans le passé. Viking 2 a trouvé des groupes de minéraux similaires. Étant donné que Viking 2 était bien plus au nord, des photos qu'il a prises durant l'hiver montraient du gel.

Mars Express (2012-2015)

modifier

Le 25 juillet 2018 sont publiés les résultats d'observations menées avec la sonde spatiale Mars Express entre mai 2012 et décembre 2015 révélant une probable étendue d'eau liquide de 20 km de large sous 1,5 km de glace de Planum Australe (près du pôle Sud)[83],[84].

Curiosity (depuis 2012)

modifier
 

En mars 2014, à la suite de l'exploration menée par le robot Curiosity, la NASA annonce qu'un grand lac aurait rempli le cratère Gale alimenté par des rivières pendant des millions d'années[85],[86].

Une étude parue dans la revue Nature en octobre 2019 propose une première interprétation de ces observation sous la forme d'une étude chimique des roches sédimentaires du cratère[87].

Notes et références

modifier
  1. Décembre 2013.
  2. « Mars Global Surveyor Measures Water Clouds » (consulté le ).
  3. « Water at Martian south pole », (consulté le ).
  4. a b et c « ch4 », History.nasa.gov (consulté le ).
  5. (en) K Harrison et R. Grimm, « Groundwater-controlled valley networks and the decline of surface runoff on early Mars », Journal of Geophysical Research, vol. 110,‎ (DOI 10.1029/2005JE002455, Bibcode 2005JGRE..11012S16H).
  6. (en) A. Howard, Jeffrey M. Moore et Rossman P. Irwin, « An intense terminal epoch of widespread fluvial activity on early Mars: 1. Valley network incision and associated deposits », Journal of Geophysical Research, vol. 110,‎ (DOI 10.1029/2005JE002459, Bibcode 2005JGRE..11012S14H).
  7. a et b (en) Hugh H. Kieffer, Mars : Maps, Tucson, University of Arizona Press, , 2e éd., 1498 p. (ISBN 978-0-8165-1257-7, LCCN 92010951, lire en ligne).
  8. (en) « New Signs That Ancient Mars Was Wet », Space.com, (consulté le ).
  9. (en) « Articles | Was there life on Mars? – ITV News »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Itv.com (consulté le ).
  10. Glotch, T. et P. Christensen. 2005. Geologic and mineralogical mapping of Aram Chaos: Evidence for water-rich history. J. Geophys. Res. 110. DOI 10.1029/2004JE002389.
  11. (en) Rossman P. Irwin, Alan D. Howard, Robert A. Craddock et Jeffrey M. Moore, « An intense terminal epoch of widespread fluvial activity on early Mars: 2. Increased runoff and paleolake development », Journal of Geophysical Research, vol. 110,‎ (DOI 10.1029/2005JE002460, Bibcode 2005JGRE..11012S15I).
  12. (en) C. Fassett et III Head, « Valley network-fed, open-basin lakes on Mars: Distribution and implications for Noachian surface and subsurface hydrology », Icarus, vol. 198,‎ , p. 37–56 (DOI 10.1016/j.icarus.2008.06.016, Bibcode 2008Icar..198...37F).
  13. (en) T. Parker, S. M. Clifford et W. B. Banerdt, « Argyre Planitia and the Mars Global Hydrologic Cycle », Lunar and Planetary Science, vol. XXXI,‎ , p. 2033 (Bibcode 2000LPI....31.2033P, lire en ligne [PDF]).
  14. (en) H. Heisinger et J. Head, « Topography and morphology of the Argyre basin, Mars: implications for its geologic and hydrologic history », Planet. Space Sci., vol. 50, nos 10–11,‎ , p. 939–981 (DOI 10.1016/S0032-0633(02)00054-5, Bibcode 2002P&SS...50..939H).
  15. (ISBN 978-0-521-87201-0).
  16. (en) J. Moore et D. Wilhelms, « Hellas as a possible site of ancient ice-covered lakes on Mars », Icarus, vol. 154, no 2,‎ , p. 258–276 (DOI 10.1006/icar.2001.6736, Bibcode 2001Icar..154..258M).
  17. (en) C. Weitz et T. Parker, « New evidence that the Valles Marineris interior deposits formed in standing bodies of water », Lunar and Planetary Science, vol. XXXI,‎ , p. 1693 (Bibcode 2000LPI....31.1693W, lire en ligne [PDF]).
  18. a et b Morton, O. 2002. Mapping Mars. Picador, NY, NY.
  19. (en) JW Head, G Neukum, R Jaumann, H Hiesinger, E Hauber, M Carr, P Masson, B Foing et H Hoffmann, « Tropical to mid-latitude snow and ice accumulation, flow and glaciation on Mars », Nature, vol. 434, no 7031,‎ , p. 346–350 (PMID 15772652, DOI 10.1038/nature03359, Bibcode 2005Natur.434..346H).
  20. Head, J. et D. Marchant. 2006. Evidence for global-scale northern mid-latitude glaciation in the Amazonian period of Mars: Debris-covered glacial and valley glacial deposits in the 30 - 50 N latitude band. Lunar. Planet. Sci. 37. Abstract 1127.
  21. Head, J. et D. Marchant. 2006. Modifications of the walls of a Noachian crater in Northern Arabia Terra (24 E, 39 N) during northern mid-latitude Amazonian glacial epochs on Mars: Nature and evolution of Lobate Debris Aprons and their relationships to lineated valley fill and glacial systems. Lunar. Planet. Sci. 37. Abstract 1128.
  22. Head, J. et al., 2006, Modification of the dichotomy boundary on Mars by Amazonian mid-latitude regional glaciation, Geophys. Res. Lett. 33.
  23. Garvin, J. et al., 2002. Lunar Planet. Sci: 33. Abstract # 1255.
  24. (en) « Mars Odyssey: Newsroom », Mars.jpl.nasa.gov, (consulté le ).
  25. (en) W. C. Feldman, « Global distribution of near-surface hydrogen on Mars », J. Geographical Research, vol. 109,‎ (DOI 10.1029/2003JE002160, Bibcode 2004JGRE..10909006F).
  26. (en) « Radar evidence for ice in lobate debris aprons in the mid-northern latitudes of Mars », Planetary.brown.edu (consulté le ).
  27. Head, J. et al., 2005. Tropical to mid-latitude snow and ice accumulation, flow and glaciation on Mars. Nature: 434. 346-350.
  28. (en) Source: Brown University Posted Monday, October 17, 2005, « Mars' climate in flux: Mid-latitude glaciers | SpaceRef - Your Space Reference », Marstoday.com, (consulté le ).
  29. (en)  , « Glaciers Reveal Martian Climate Has Been Recently Active | Brown University News and Events », News.brown.edu, (consulté le ).
  30. Plaut, J. et al., 2008. Radar Evidence for Ice in Lobate Debris Aprons in the Mid-Northern Latitudes of Mars. Lunar and Planetary Science XXXIX. 2290.pdf.
  31. Holt, J. et al., 2008. Radar Sounding Evidence for Ice within Lobate Debris Aprons near Hellas Basin, Mid-Southern Latitudes of Mars. Lunar and Planetary Science XXXIX. 2441.pdf.
  32. Bright Chunks at Phoenix Lander's Mars Site Must Have Been Ice – Official NASA press release (June 19, 2008).
  33. (en) A. j. s. Rayl, « Phoenix Scientists Confirm Water-Ice on Mars », The Planetary Society web site, Planetary Society, (consulté le ).
  34. (en) « Confirmation of Water on Mars », Nasa.gov, (consulté le ).
  35. (en) J. Witeway, L Komguem, C Dickinson, C Cook, M Illnicki, J Seabrook, V Popovici, TJ Duck et R Davy, « Mars Water-Ice Clouds and Precipation », Science, vol. 325, no 5936,‎ , p. 68–70 (PMID 19574386, DOI 10.1126/science.1172344, Bibcode 2009Sci...325...68W).
  36. (en) « Liquid Saltwater Is Likely Present On Mars, New Analysis Shows », Sciencedaily.com, (consulté le ).
  37. (ISBN 978-1-60598-176-5).
  38. (en) Nilton O. Rennó, Brent J. Bos, David Catling, Benton C. Clark, Line Drube, David Fisher, Walter Goetz, Stubbe F. Hviid et Horst Uwe Keller, « Possible physical and thermodynamical evidence for liquid water at the Phoenix landing site », Journal of Geophysical Research, vol. 114,‎ (DOI 10.1029/2009JE003362, Bibcode 2009JGRC..11400E03R).
  39. (en) Staff, « Ancient Mars Water Existed Deep Underground », Space.com, (consulté le ).
  40. Forget, F. et al., 2006. Planet Mars Story of Another World. Praxis Publishing, Chichester, UK. (ISBN 978-0-387-48925-4).
  41. Carr, M. 2006. The Surface of Mars. Cambridge University Press. (ISBN 978-0-521-87201-0).
  42. Craddock, R. et A. Howard, 2002, The case for rainfall on a warm, wet early Mars, J. Geophys. Res. 107: E11.
  43. Head, J. et al., 2006. Extensive valley glacier deposits in the northern mid-latitudes of Mars: Evidence for the late Amazonian obliquity-driven climate change. Earth Planet. Sci. Lett. 241. 663-671.
  44. Madeleine, J. et al., 2007. Mars: A proposed climatic scenario for northern mid-latitude glaciation. Lunar Planet. Sci. 38. Abstract 1778.
  45. Madeleine, J. et al., 2009. Amazonian northern mid-latitude glaciation on Mars: A proposed climate scenario. Icarus: 203. 300-405.
  46. Mischna, M. et al., 2003. On the orbital forcing of martian water and CO2 cycles: A general circulation model study with simplified volatile schemes. J. Geophys. Res. 108. (E6). 5062.
  47. Martian gullies could be scientific gold mines. Leonard David, 11/13/2006..
  48. (en) JW Head, DR Marchant et MA Kreslavsky, « Formation of gullies on Mars: Link to recent climate history and insolation microenvironments implicate surface water flow origin », PNAS, vol. 105, no 36,‎ , p. 13258–63 (PMID 18725636, PMCID 2734344, DOI 10.1073/pnas.0803760105, Bibcode 2008PNAS..10513258H).
  49. (en) « NASA Finds Possible Signs of Flowing Water on Mars », voanews.com (consulté le ).
  50. (en) « Is Mars Weeping Salty Tears? », news.sciencemag.org (consulté le ).
  51. « Flashback: Water on Mars Announced 10 Years Ago », SPACE.com, (consulté le ).
  52. « Science@NASA, The Case of the Missing Mars Water » (consulté le ).
  53. (ISBN 0-312-24551-3).
  54. (en) « PSRD: Ancient Floodwaters and Seas on Mars », Psrd.hawaii.edu, (consulté le ).
  55. « Gamma-Ray Evidence Suggests Ancient Mars Had Oceans | SpaceRef - Your Space Reference », SpaceRef, (consulté le ).
  56. (en) M. Carr et J. Head, « Oceans on Mars: An assessment of the observational evidence and possible fate », Journal of Geophysical Research, vol. 108,‎ , p. 5042 (DOI 10.1029/2002JE001963, Bibcode 2003JGRE..108.5042C).
  57. « Water on Mars: Where is it All? » (consulté le ).
  58. Traduction libre depuis l'anglais : The idea [of liquid water on Mars has] been resolved. It's been resolved by Spirit, it's been resolved by Opportunity, it's been resolved by Curiosity, it's been amply resolved from orbit as well..
  59. (en) William Harwood, « Opportunity rover moves into 10th year of Mars operations », Space Flight Now, (consulté le ).
  60. Des images de la sonde de la NASA Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) indiquent qu'il y aurait dans des canyons sur l'équateur martien de grandes quantités d'eau à l'état liquide, selon Alfred McEwen, professeur de géologie planétaire à l'université d'Arizona à Tucson (décembre 2013).
  61. (en) « Mars Gullies May Have Been Formed By Flowing Liquid Brine », Sciencedaily.com, (consulté le ).
  62. (en) MM Osterloo, VE Hamilton, JL Bandfield, TD Glotch, AM Baldridge, PR Christensen, LL Tornabene et FS Anderson, « Chloride-Bearing Materials in the Southern Highlands of Mars », Science, vol. 319, no 5870,‎ , p. 1651–1654 (PMID 18356522, DOI 10.1126/science.1150690, Bibcode 2008Sci...319.1651O).
  63. Spectral evidence for hydrated salts in recurring slope lineae on Mars, Lujendra Ojha & al., Nature Geoscience, 28 septembre 2015.
  64. Il y a de l'eau liquide sur Mars, selon la Nasa, Huffington Post, 28 septembre 2015.
  65. a et b Formation of recurring slope lineae on Mars by rarefied gas-triggered granular flows. F. Schmidt, F. Andrieu, F. Costard, M. Kocifaj and A. G. Meresescu, Nature Geoscience, 20 March 2017. DOI 10.1038/ngeo2917.
  66. (en) Hiroyuki Kurokawa, « Hydrated crust stores Mars' missing water », Science, vol. 372, no 6537,‎ , p. 27-28 (DOI 10.1126/science.abh4469).
  67. (en) E. L. Scheller, B. L. Ehlmann, Renyu Hu, D. J. Adams et Y. L. Yung, « Long-term drying of Mars by sequestration of ocean-scale volumes of water in the crust », Science, vol. 372, no 6537,‎ , p. 56-62 (DOI 10.1126/science.abc7717).
  68. Reservoir of liquid water found deep in Martian rocks, BBC News, 12 août 2024.
  69. N. S. Duxbury, I. A. Zotikov, K. H. Nealson, V. E. Romanovsky et F. D. Carsey, « A numerical model for an alternative origin of Lake Vostok and its exobiological implications for Mars », Journal of Geophysical Research, vol. 106,‎ , p. 1453 (DOI 10.1029/2000JE001254, Bibcode 2001JGR...106.1453D, lire en ligne, consulté le ).
  70. « De l’eau liquide sur Mars il y a moins de 227 millions d’années », sur INSU, (consulté le ).
  71. (en) Martin Guitreau et Jessica Flahaut, « Record of low-temperature aqueous alteration of Martian zircon during the late Amazonian », Nature Communications, vol. 10,‎ , article no 2457 (DOI 10.1038/s41467-019-10382-y).
  72. (en) Dwayne Brown, Steve Cole, Guy Webster et D.C. Agle, « NASA Rover Finds Old Streambed On Martian Surface », NASA, (consulté le ).
  73. (en) NASA, « NASA's Curiosity Rover Finds Old Streambed on Mars - video (51:40) », NASAtelevision, (consulté le ).
  74. (en) Alicia Chang, « Mars rover Curiosity finds signs of ancient stream », Associated Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  75. (en) « Mars Exploration: Missions »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Marsprogram.jpl.nasa.gov (consulté le ).
  76. (en) « ch5 », History.nasa.gov (consulté le ).
  77. « ch7 », History.nasa.gov (consulté le ).
  78. Raeburn, P. 1998. Uncovering the Secrets of the Red Planet Mars. National Geographic Society. Washington D.C.
  79. Moore, P. et al., 1990. The Atlas of the Solar System. Mitchell Beazley Publishers NY, NY.
  80. (en) R Arvidson, James L. Gooding et Henry J. Moore, « The Martian surface as Imaged, Sampled, and Analyzed by the Viking Landers », Review of Geophysics, vol. 27,‎ , p. 39–60 (DOI 10.1029/RG027i001p00039, Bibcode 1989RvGeo..27...39A).
  81. (en) B. Clark, AK Baird, HJ Rose Jr., 3rd Toulmin P, K Keil, AJ Castro, WC Kelliher, CD Rowe et PH Evans, « Inorganic Analysis of Martian Samples at the Viking Landing Sites », Science, vol. 194, no 4271,‎ , p. 1283–1288 (PMID 17797084, DOI 10.1126/science.194.4271.1283, Bibcode 1976Sci...194.1283C).
  82. (en) A. Baird, 3rd Toulmin P, BC Clark, HJ Rose Jr., K Keil, RP Christian et JL Gooding, « Mineralogic and Petrologic Implications of Viking Geochemical Results From Mars: Interim Report », Science, vol. 194, no 4271,‎ , p. 1288–1293 (PMID 17797085, DOI 10.1126/science.194.4271.1288, Bibcode 1976Sci...194.1288B).
  83. (en) R. Orosei, S. E. Lauro, E. Pettinelli, A. Cicchetti, M. Coradini, B. Cosciotti, F. Di Paolo, E. Flamini, E. Mattei, M. Pajola, F. Soldovieri, M. Cartacci, F. Cassenti, A. Frigeri, S. Giuppi, R. Martufi, A. Masdea, G. Mitri, C. Nenna, R. Noschese, M. Restano et R. Seu, « Radar evidence of subglacial liquid water on Mars », Science,‎ , eaar7268 (ISSN 0036-8075, DOI 10.1126/science.aar7268).
  84. « Le radar de Mars Express aurait détecté un vaste lac d'eau liquide sous le sol de Mars », sur sciencesetavenir.fr, (consulté le )
  85. «NASA’s Curiosity Rover Finds Clues to How Water Helped Shape Martian Landscape», NASA Mars Curiosity, 8 décembre 2014
  86. «Curiosity sur Mars : les secrets du cratère de Gale dévoilés», Le Point Science, 9 décembre 2014
  87. «An interval of high salinity in ancient Gale crater lake on Mars», Nature, 7 octobre 2019

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier