Mon crime

film réalisé par François Ozon et sorti en 2023

Mon crime est un film français réalisé par François Ozon, sorti en 2023. Il s'agit d'une adaptation de Mon crime !… de Georges Berr et Louis Verneuil, créée en 1934 au Théâtre des Variétés.

Mon crime
Description de l'image Mon crime.png.
Réalisation François Ozon
Scénario François Ozon
Musique Philippe Rombi
Acteurs principaux
Sociétés de production Mandarin Cinéma
FOZ
Scope Pictures
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 102 minutes
Sortie 2023

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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En 1935, à Paris. Madeleine Verdier est une jeune et jolie actrice qui peine à obtenir des rôles, en conséquence désargentée. Elle partage une mansarde sans eau courante avec son amie Pauline Mauléon, jeune avocate qui court après le client. Madeleine a pour amoureux André Bonnard, fils du propriétaire d'une grande manufacture de pneus qui ne reçoit que peu de subsides de son père.

Elle se rend à un rendez-vous avec le producteur de théâtre Montferrand, qui lui offre un petit rôle dans une pièce, à condition qu'elle devienne sa maîtresse. Elle refuse. Il tente de la violer. Elle se débat et réussit à s'enfuir. Une fois rentrée chez elle, elle reçoit la visite de son ami André qui vient lui expliquer que pour résoudre leurs difficultés financières, il compte épouser une riche héritière et faire d'elle sa maîtresse. Madeleine, qui espérait qu'André l'épouse et accepte de travailler, est désespérée.

Brun, inspecteur de la sûreté, sonne à l’appartement des deux amies : Montferrand a été assassiné et Madeleine est soupçonnée. Le juge d'instruction, Gustave Rabusset, mis au courant, est rapidement convaincu de la culpabilité de Madeleine, qui commence par nier, puis lorsque Rabusset lui dit que, si elle peut plaider la légitime défense, elle ne sera pas nécessairement condamnée, elle avoue subitement et prend son amie Pauline comme avocate.

Lors du procès, Madeleine et Pauline font de l'affaire un symbole de l'oppression des femmes par les hommes, et Madeleine donne une interprétation très émouvante du rôle de jeune femme outragée écrit par Pauline. Elle est acquittée par un jury entièrement masculin[1] sous les applaudissements des nombreuses femmes venues assister au procès.

Après son acquittement, Madeleine devient une actrice célèbre, et Pauline une avocate recherchée. Elles quittent leur misérable logement et emménagent dans un hôtel particulier à Boulogne. André veut renoncer à son mariage avec la riche héritière pour épouser Madeleine, mais son père s'y oppose. C'est alors qu'elles reçoivent la visite d'Odette Chaumette, ancienne actrice du cinéma muet dont la carrière est sur une voie de garage depuis l'arrivée du parlant. Elle leur explique qu'elle a tué Montferrand et que Madeleine lui a volé son crime avec la gloire qu'il lui a apportée. Elle réclame de l'argent aux deux jeunes femmes, qui refusent. Elle va donc se dénoncer, mais Rabusset, qui, grâce à l'affaire Montferrand, a été promu et est devenu premier juge d'instruction, refuse de rouvrir ce dossier déjà jugé et lui enjoint de revenir le voir lorsqu'elle pourra s'accuser d'un crime disponible.

Comme Odette Chaumette continue à harceler les deux amies, Madeleine va voir l'architecte Palmarède, qui avait conclu un viager avec Montferrand et a de ce fait gagné beaucoup d'argent grâce à la mort prématurée de celui-ci. Elle le convainc d'investir une partie de cet argent dans l'entreprise du père d'André, qui bat de l'aile. Madeleine et Pauline expliquent à ce dernier que Madeleine n'est pas la meurtrière, mais surtout lui font miroiter le renflouement de son entreprise par Palmarède : il accepte le mariage, et verse à Odette l'argent qu'elle réclame pour éviter de compromettre l'apport de Palmarède. Odette obtient en outre un rôle important dans la pièce à succès dans laquelle se produit Madeleine ; toutes deux y jouent une scène qui réinterprète le meurtre de Montferrand et dans laquelle Odette le tue pour sauver Madeleine, victime d'une tentative de viol.

Fiche technique

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Médias externes
Images
  Affiche du film sur le site Allociné
Vidéos
  Bande-annonce du film sur le compte youtube de Gaumont

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Distribution

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Musique

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La musique originale est de Philippe Rombi, sauf deux chansons chantées par Danielle Darrieux.

Liste de la bande originale[6] :

  1. Ouverture (2:15)
  2. Confession de Madeleine (2:04)
  3. Les Toits de Paris (2:01)
  4. Montferrand est mort ! (1:15)
  5. Mauvaise Graine (1:43)
  6. Palmarede (1:41)
  7. Palais de justice (2:10)
  8. J'avoue mon crime (1:39)
  9. Le Procès (1:32)
  10. Aux femmes de 1935 (0:59)
  11. Demande en mariage (1:19)
  12. Les Larmes amères de Marie-Antoinette (1:54)
  13. Le Calvaire de Suzette (2:31)
  14. La Chaumette (2:30)
  15. Une gloire du cinéma muet (1:24)
  16. Le Sacrifice de Madeleine (2:08)
  17. Usine Bonnard (1:27)
  18. Sœurs de crime (1:26)
  19. Triomphe (1:13)
  20. Final (1:57)
  21. Bonheur c'est un rien (Wal-Berg / Camille François) - Danielle Darrieux (2:41)
  22. Sans un mot (du film La crise est finie[7], Franz Waxman et Jean Lenoir) - Danielle Darrieux (2:42)
  23. Bonus : Valse du théâtre - Philippe Rombi (2:36)

Production

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Genèse et développement

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L'inspiration du film, un temps gardé secret sous le nom de code « Madeleine », vient en grande partie des comédies de Sacha Guitry. Le réalisateur admet également apprécier « la moralité de Sacha Guitry ». Le film se déroulant dans les années 1930, François Ozon dit penser tout de suite à Renoir et son cinéma, plus particulièrement au film La Règle du jeu[8].

Il s'agit donc de l'adaptation d'une pièce de 1934 offrant une possibilité d'adaptation intéressante pour la réalisation. Dans une époque ancienne, les années 1930 donc, le réalisateur peut à la fois respecter l'ambiance originale de la pièce tout en abordant des sujets contemporains, mais avec une plus grande légèreté, « parce qu’il y a cette distance du temps et de la reconstitution historique. Ce qui donne plus de liberté, d’amoralité aussi peut-être, de transgression ». Si l'histoire avait été transposée à notre époque actuelle, François Ozon estime que le film aurait pu devenir un drame, un peu dans la même veine que son film Grâce à Dieu[8].

« Il y a vingt ans j’avais fait Huit Femmes, après j’ai fait Potiche, et là, c’est un peu le troisième volet : Mon crime boucle une trilogie. »

Attribution des rôles

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Pour trouver les deux actrices principales de son film, François Ozon s'est livré à un long casting de 200 personnes. Le cinéaste n'avait pas encore vu les films Les Amandiers et Simone, le voyage du siècle, dans lesquels jouent respectivement Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder. Cependant, ce ne fut pas nécessaire car le réalisateur a « tout de suite (...) senti une complicité entre elles », ce qu'il estime important du fait du sujet du film. Il trouve également que les deux actrices ont « un physique très années 30 »[8].

Le réalisateur a également gardé auprès de lui des personnels de l'équipe technique habitués de ses plateaux de tournage, comme la cheffe costumière, trois fois lauréate d'un César, Pascaline Chavanne, ou encore le chef opérateur Manu Dacosse[8].

De la même manière, certains acteurs et actrices ont déjà par le passé tourné avec François Ozon. Ainsi, il retrouve vingt ans après Huit Femmes Isabelle Huppert, mais également Fabrice Luchini (Dans la maison, Potiche) et André Dussolier avec qui il a tourné Tout s'est bien passé. Pour le cinéaste, avec le rythme quasi annuel de ses productions, travailler « avec des gens avec lesquels je m’entends bien, auxquels je suis fidèle, c’est plus simple, le travail est plus rapide »[8].

C'est en juin 2022 que l'on apprend la composition d'une partie de la distribution, avec entre autres les noms précédemment cités mais également celui de Dany Boon[3].

Tournage

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En , il est annoncé que le tournage a débuté en avril et vient de s'achever[2].

Le film a été tourné à Paris (à la brasserie Floderer et au Palais de justice de Paris) au Tribunal Administratif de Melun, à la Maison de la Mutualité, au Château de Vaugien, dans les rues du centre-ville de Bordeaux et en Île-de-France (dans les studios de Bry-sur-Marne) ainsi qu'en Belgique à Charleroi et Bruxelles[2], notamment à la villa Empain (scène du crime). La scène dans la salle de bain de l'hôtel particulier a été tournée à l'hôtel Frugès, à Bordeaux[réf. nécessaire].

Autour du film

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La relecture du vaudeville de Georges Berr et Louis Verneuil fait entrer Mon crime (le titre perd au cinéma ses ponctuations…) dans le monde du cinéma : Montferrand, de banquier devient producteur, et Madeleine, de femme de lettres, devient actrice[9]. Surtout, en regardant l'histoire des années 1930 avec les yeux de l'ère de #MeToo, François Ozon retourne une pièce « un peu misogyne » en un « film féministe très contemporain », même si sa roublardise n'échappe à personne[10].

Une réplique du film peut laisser penser qu'Hitler aurait donné le droit de vote aux femmes. Le droit de vote et l'éligibilité des femmes a en réalité été introduit en Allemagne lors des élections de 1918 à l'Assemblée constituante[11] et institutionnalisé par la Constitution de Weimar en 1919.

Accueil

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Accueil critique

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Mon crime
Score cumulé
SiteNote
Allociné  
Compilation des critiques
PériodiqueNote
aVoir-aLire  
La Voix du Nord  
Le Figaro  
Écran Large  

En France, le site Allociné propose une moyenne de 45, fondée sur 33 critiques de presse[12].

Olivier de Bruyn, pour Les Échos, parle d'un « François Ozon, inspiré du premier au dernier plan, [qui] signe une fiction « lubitschienne » et amorale du meilleur goût. Une farce qui, loin des académismes coutumiers du cinéma populaire français, se distingue par son originalité, son audace et son incorrection. »[13].

Le critique Laurent Cambon, pour le site aVoir-aLire, se montre totalement conquis par le long-métrage. « Dans un récit baroque et joyeux, le réalisateur fétiche du public français s’amuse à dérouler tous les excès dont une comédienne est capable sans pour autant jamais succomber à la faute de goût ». Le critique salue la prestation des deux actrices principales ainsi que des hommes présents au générique. Il souligne les subtilités que cache le scénario : « il y a donc derrière cette histoire a priori légère un plaidoyer profond en faveur de la condition féminine dont aujourd’hui on continue de constater que les premières victimes de crimes sont des femmes aux prises de leurs conjoints violents ». Il conclut son film de cette manière : « Mais ne nous trompons pas. Mon crime n’est pas un film militant. C’est un exercice de cinéma à part entière où les décors, les costumes, le mouvement des caméras et la conduite d’acteurs trouvent quelque part une forme de perfection »[14].

Caroline Vié, pour 20 Minutes, parle d'un film à la « bonne humeur constante », ce qui, selon elle, serait un des « atouts majeurs d’une comédie savoureuse comme une friandise dont on ressort enchanté »[15].

Pour Sophie Joubert, de L'Humanité, « Brillamment écrit et réalisé, franchement drôle, Mon crime laisse pourtant un arrière-goût amer : flamboyantes défenseuses de la cause des femmes, Madeleine et Pauline sont aussi menteuses et manipulatrices. Comme si Ozon, en adaptant cette pièce de boulevard datée, voulait absolument donner des gages au camp adverse »[16].

Dans La Voix du Nord, Christophe Caron résume ainsi sa pensée : « On aurait aimé un feu d’artifice final plus éclatant, mais l’impression de fable scintillante demeure. Parfait pour un 8 mars, journée internationale des droits des femmes »[17].

Pour Olivier Delcroix, du Figaro, « Sans être militant, le film saisit avec finesse l’air du temps, en l’affublant des dessous froufroutants de la France des années 1930. L’exercice de cinéma est bien tourné, maîtrisé, aussi léger que grave. Avec cette petite touche de roublardise qui emporte l’adhésion des spectateurs »[18].

Antoine Desrues, pour le site Écran Large, résume sa critique ainsi : « En s’attaquant à la screwball comedy et en assumant l’artificialité théâtrale qui faisait le sel de 8 Femmes, François Ozon signe avec Mon crime son film le plus ludique depuis... trop longtemps. Un opus mineur, mais réjouissant »[19].

Pour Mathieu Macheret, du Monde, « Depuis son premier long-métrage Sitcom, Ozon a l’habitude de pirater des formes creuses pour leur inoculer un ferment de subversion, ce qu’il fait ici avec le vaudeville, passablement poussiéreux, afin d’y faire résonner un propos féministe. Mais l’opération vire vite à un éloge de la fausseté qui respire le cynisme »[20].

Selon Luc Chessel, de Libération, « Mon Crime, de toute évidence, est "enlevé" et "décapant", va à toute vitesse, suivant ou poussant devant lui ses actrices et acteurs. Le procès de Madeleine Verdier est sans aucun doute le morceau de bravoure du film, celui où tout se met à marcher ensemble : le tribunal comme scène de théâtre, studio de cinéma et espace public du scandale, où peuvent se déclarer en jubilant l’éloge médiatique du meurtre des hommes comme le ridicule de l’indignation des réacs anti-woke »[21].

Box-office

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Pour son premier jour d'exploitation en France, Mon crime a réalisé 82 004 entrées, si on inclut les 31 749 en avant-première, pour 2 046 séances[22]. En comptant l’ensemble des billets vendus pendant ce premier jour, le film se positionne en première place du box-office des nouveautés pour sa journée de démarrage, devant Scream VI (76 914)[23].

Au bout d’une première semaine d’exploitation dans les salles françaises, le long-métrage totalise 427 391 entrées, pour une troisième place au box-office, derrière Scream VI (464 821) et devant Alibi.com 2 (263 517)[24].

À l'issue d'une quatrième semaine d'exploitation, Mon crime franchit la barre symbolique du million d'entrée pour une sixième place au box-office hebdomadaire avec 107 231 entrées supplémentaires[25].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
  France 1 103 673 entrées[26] 10

  Total mondial 10 367 326 $ - -

Distinction

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Nomination

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Notes et références

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  1. À l'époque les femmes n'ont pas le droit de vote, et les jurés sont tirés au sort sur les listes électorales.
  2. a b et c « François Ozon tourne le mystérieux Madeleine », sur Cineuropa, (consulté le ).
  3. a et b « On en sait plus sur Madeleine, le nouveau film de François Ozon », sur Trois couleurs, (consulté le ).
  4. « Release info » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database.
  5. « Inauguration / Clôture », sur Festival Premiers Plans d'Angers (consulté le ).
  6. Mon Crime-Bande musicale originale. CineZik : lire en ligne
  7. (en) « La crise est finie / Sans un mot by Danielle Darrieux - RYM/Sonemic », sur rateyourmusic.com (consulté le ).
  8. a b c d et e Jacky Bornet, « INTERVIEW. Avec sa comédie policière Mon crime, François Ozon a voulu faire "un film féministe pour déconstruire le patriarcat" », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  9. « La Petite Illustration - Théâtre n°347 : Mon crime !... Comédie en deux actes et sept tableaux. Paris, Variétés, 12 mars 1934 », sur Babelio (consulté le ).
  10. « "Mon Crime", un film féministe ? » (consulté le ).
  11. « documentArchiv.de - Verordnung über die Wahlen zur verfassunggebenden deutschen Nationalversammlung – Reichswahlgesetz – (30.11.1918) », sur documentarchiv.de (consulté le ).
  12. « Mon crime - critique presse », sur Allociné (consulté le ).
  13. Olivier de Bruyn, « Mon crime : la fausse coupable »  , sur Les Échos, (consulté le ).
  14. Laurent Cambon, « Mon crime - François Ozon - critique », sur avoir-alire.com, (consulté le ).
  15. Caroline Vié, « Mon crime : Toute la complicité de Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  16. Sophie Joubert, « À qui profite Mon crime ? », sur L'Humanité, (consulté le ).
  17. Christophe Caron, « Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder dans Mon crime****: elles sont la nouvelle génération! », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  18. Olivier Delcroix, « Notre critique de Mon crime : le malin plaisir de François Ozon », sur Le Figaro, (consulté le ).
  19. Antoine Desrues, « Mon crime : critique qui en tient une couche (d’Ozon) », sur ecranlarge.com, (consulté le ).
  20. « Les sorties cinéma de la semaine : « Music », « Comme une actrice », « Nayola », « The Whale »… »  , sur Le Monde, (consulté le ).
  21. Luc Chessel, « «Mon Crime», François Ozon en flagrant boulevard », sur Libération (consulté le ).
  22. Slim Mrad, « Box-office 1er jour : Scream VI donne la trouille », sur boxofficepro.fr, (consulté le ).
  23. Vincent Formica, « Box-office : Mon Crime de François Ozon prend la tête du 1er jour France devant Scream 6 », sur Allociné, (consulté le ).
  24. Brigitte Baronnet, « Box-office France : Creed 3 devant Scream 6, Avatar 2 dépasse les 14 millions d'entrées », sur Allociné, (consulté le ).
  25. Brigitte Baronnet, « Box-office France : un film français plus fort que Shazam 2 et John Wick 4 ! », sur Allociné, (consulté le ).
  26. « Mon crime », sur JPbox-office.com.

Liens externes

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