Malaunay

commune française du département de la Seine-Maritime

Malaunay est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Malaunay
Malaunay
Vue de la mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Guillaume Coutey
2020-2026
Code postal 76770
Code commune 76402
Démographie
Gentilé Malaunaysiens
Population
municipale
6 143 hab. (2021 en évolution de +3,5 % par rapport à 2015)
Densité 664 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 37″ nord, 1° 02′ 28″ est
Altitude Min. 34 m
Max. 169 m
Superficie 9,25 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Notre-Dame-de-Bondeville
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Malaunay
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Malaunay
Liens
Site web http://www.malaunay.fr/

Elle est l'une des 108 communes de la Métropole Rouen Normandie. Située sur la vallée du Cailly, à 15 km de Rouen, c'est une commune périurbaine de 6 216 habitants.

Géographie

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Localisation

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Malaunay [prononce malonɛ] est une commune située en vallée du Cailly, à 12 km au nord de Rouen et 154 km de Paris, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie. Elle fait partie de la Métropole Rouen-Normandie qui regroupe 71 communes. Ses habitants sont les Malaunaysiens, au nombre de 6176 au 1er janvier 2019.

Communes limitrophes de Malaunay
Pissy-Poville Eslettes Montville
  Quincampoix
Le Houlme Houppeville
 
Le Cailly

Morphologie Urbaine

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La commune est traversée par le Cailly (l'antique maronna des Romains) et la Clérette.

Son territoire s'étend sur les plateaux, agricoles et résidentiels.

La forêt occupe 21% du territoire Malaunaysien.

Communes limitrophes

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Malaunay est limitée par les communes suivantes : Eslettes, Montville, Bosc-Guérard-Saint-Adrien, Houppeville, Le Houlme, Saint-Jean du Cardonnay, Pissy-Poville.

Transports et communications

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La voiture reste le mode principal de transport sur le territoire Malaunaysien, même si le vélo se développe très doucement. L’alternative à la route est la voie ferrée : la ville est desservie par les lignes Rouen-Le Havre et Rouen-Dieppe, que l’on prend à la gare de Malaunay-Le Houlme.

La gare de Malaunay - Le Houlme, de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est située à proximité sur le territoire de la commune du Houlme.

Le réseau de transport Astuce, exploité par la TCAR, est déployé sur Malaunay :

  • le F4 (ligne FAST) qui relie le hameau de Frévaux (Malaunay) jusqu'au Mont-Riboudet-Kindarena (Rouen).
  • le 529 qui relie route de Montville (Malaunay) vers la gare routière (Rouen).
  • les différentes lignes à vocation scolaire qui desservent les écoles et le collège Jean-Zay (réseau Astuce).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Malaunay est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous la forme Malalneit vers 1040[13],[14], in Malo Alneto en 1172[15].

Il s’agit d’une formation toponymique médiévale composée des éléments Mal- au sens de « mauvais » et de l’ancien français alneit > aunei « aulnaie »[15], c’est-à-dire « lieu planté d'aulnes », arbres qui poussent en zone humide. On peut ainsi interpréter ce toponyme comme « la mauvaise aulnaie »[14] → « le lieu planté d'aulnes de qualité médiocre ».

Histoire

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La ville comprenait avant la Révolution les trois paroisses de Saint-Nicolas, Saint-Maurice et Notre-Dame-des-Champs, qui devinrent, des communes indépendantes. Ce n'est qu'en 1813, que les trois communes de Saint-Nicolas, Notre-Dame-des-Champs et Saint-Maurice ont été réunies en une seule en une seule, Malaunay[16].

Hugues de Malaunay signa le la convention des Bourgeois de Rouen avec Philippe Auguste ; il combattit près de ce prince à Bouvines (1214). Tout comme à Montville, la tornade de 1845 causa des destructions à Malaunay.

Le développement industriel de Malaunay est lié à la présence de la rivière du Cailly dont la puissance motrice est utilisée dès le milieu du XVIe siècle pour alimenter les premiers moulins. En 1550, deux moulins à papier sont construits, l'un dans la paroisse de Notre-Dame-des-Champs, l'autre dans la paroisse Saint-Maurice. Jusqu'au début du XIXe siècle, ces moulins sont destinés à l'activité meunière ou papetière. Leur succéderont ensuite les premières filatures. En 1805, on dénombre à Malaunay, une filature de coton, un moulin à blé, et encore six moulins à papier. En 1812, il n'y a plus que trois moulins à papier, les trois autres ayant été reconvertis en filature. Pendant la Restauration et la monarchie de Juillet, Malaunay connaît une industrialisation effrénée, où l'activité cotonnière prédomine : en 1836, on comptera jusqu'à neuf filatures de coton, une indiennerie, un moulin à papier et une briqueterie. En 1856, l'industrie cotonnière emploie un total de 1 004 personnes. En 1870, sur dix établissements cotonniers, trois seulement sont mixtes, c'est-à-dire pourvus d'une roue hydraulique et d'une machine à vapeur. L'énergie thermique ne supplante définitivement l'énergie hydraulique qu'au début du XXe siècle, lorsque parallèlement se développe le phénomène de concentration des entreprises. La crise qui touche l'activité cotonnière, à partir des années 1860, accentue la précarité des conditions de vie et de travail des ouvriers. Afin de juguler la misère, diverses organisations associatives sont fondées : la Solidarité de Malaunay en 1891, la Solidarité Enfantine en 1897, la Mutuelle Féminine en 1909. Entretemps est créé le syndicat des Travailleurs de l'Industrie Cotonnière de Malaunay (1903). Devant les crises structurelles et conjoncturelles que subit l'activité cotonnière, l'industrie malaunésienne se diversifie : la margarine, le rotin, la ramie, la laine sont les nouveaux produits qui s'implantent dans les filatures désormais désaffectées. Enfin les années 1970 voient la fermeture des derniers sites cotonniers établis sur la commune.

Une histoire digne des plus grands films frappe la petite commune de Malaunay, en 1887, au café Druaux, Poline trouve son mari et son frère morts, elle est suspectée de les avoir empoisonnés. Arrêtée et condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Un an plus tard, dans la même pièce on trouve la femme des successeurs morte, les seconds successeurs ont à leur tour des malaises. Le doute s'installe, on s'intéresse au four à chaux accolé à la maison et l'on constate des fissures dans les murs : le monoxyde de carbone est la cause de ces décès ! Elle fut réhabilitée et elle put récupérer sa fille. Ce fait divers a été utilisé par Jules Mary pour son roman La Pocharde, son livre a eu un énorme succès, de nombreuses éditions ont été publiées, un film en a été tiré.

Deux soldats canadiens meurent pendant la libération de Malaunay en 1945.

Léon Malandin, né à Malaunay en 1849. Ce chef mécanicien de la filature Delamare-Debouteville fit rouler en 1883 la première voiture automobile actionnée par un moteur à explosion.

 
Vue aérienne de Malaunay

Le Moyen Âge

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La révolution industrielle

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Le développement industriel de Malaunay est lié à la présence de la rivière du Cailly dont la puissance motrice est utilisée dès le milieu du XVIe siècle pour alimenter les premiers moulins. En 1550, deux moulins à papier sont construits, l'un dans la paroisse de Notre-Dame-des-Champs, l'autre dans la paroisse Saint-Maurice. Jusqu'au début du XIXe siècle, ces moulins sont destinés à l'activité meunière ou papetière. Leur succéderont ensuite les premières filatures.

En 1805, on dénombre à Malaunay, une filature de coton, un moulin à blé, et encore six moulins à papier. En 1812, il n'y a plus que trois moulins à papier, les trois autres ayant été reconvertis en filature. Pendant la Restauration et la monarchie de Juillet, Malaunay connaît une industrialisation effrénée, où l'activité cotonnière prédomine : en 1836, on comptera jusqu'à neuf filatures de coton, une indiennerie, un moulin à papier et une briqueterie. En 1856, l'industrie cotonnière emploie un total de 1 004 personnes. En 1870, sur dix établissements cotonniers, trois seulement sont mixtes, c'est-à-dire pourvus d'une roue hydraulique et d'une machine à vapeur. L'énergie thermique ne supplante définitivement l'énergie hydraulique qu'au début du XXe siècle, lorsque parallèlement se développe le phénomène de concentration des entreprises. La crise qui touche l'activité cotonnière, à partir des années 1860, accentue la précarité des conditions de vie et de travail des ouvriers. Afin de juguler la misère, diverses organisations associatives sont fondées : la Solidarité de Malaunay en 1891, la Solidarité Enfantine en 1897, la Mutuelle Féminine en 1909. Entretemps est créé le syndicat des Travailleurs de l'Industrie Cotonnière de Malaunay (1903). Devant les crises structurelles et conjoncturelles que subit l'activité cotonnière, l'industrie malaunésienne se diversifie : la margarine, le rotin, la ramie, la laine sont les nouveaux produits qui s'implantent dans les filatures désormais désaffectées. Enfin les années 1970 voient la fermeture des derniers sites cotonniers établis sur la commune.

Une histoire digne des plus grands films frappe la petite commune de Malaunay, en 1887, au café Druaux, Poline trouve son mari et son frère morts, elle est suspectée de les avoir empoisonnés. Arrêtée et condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Un an plus tard, dans la même pièce on trouve la femme des successeurs morte, les seconds successeurs ont à leur tour des malaises. Le doute s'installe, on s'intéresse au four à chaux accolé à la maison et l'on constate des fissures dans les murs : le monoxyde de carbone est la cause de ces décès ! Elle fut réhabilitée et elle put récupérer sa fille. Ce fait divers a été utilisé par Jules Mary pour son roman La Pocharde, son livre a eu un énorme succès, de nombreuses éditions ont été publiées, un film en a été tiré.

Durant le XIXe siècle ces moulins sont utilisés pour l’industrie textile et de nombreux autres sont construits.  Dans le livre « ROUEN ROUENNAIS, ROUENNERIES », Eugène Noël évoque un voyage fait en 1827 de Rouen à Clères : « À Malaunay, même agitation, même élan à bâtir. Ce chapelet d’usines devait aller bientôt, sans interruption, de Rouen à Montville si bien que la vallée où se réunissaient les rivières de Clères et de Cailly fut surnommée la petite vallée de Manchester ».

 
Usine Legrand Malaunay

De nombreux anglais s’installent dans la région pour la construction de la voie ferrée Rouen-Le Havre concédée à une société anglaise dès 1840. Les innovations techniques anglaises sont importées localement. On en retrouve les traces aussi bien dans l’habitat, que dans les usines de la cité anglaise, de Garside puis Grafton où l’encadrement est anglais issu de Manchester, ou encore dans l’usine Knowles au début du XXe siècle.

D’autres usines, propriétés de riches patrons d’origine française, se développent notamment : Offroy, Pellerin, industriel qui installe en 1880 une margarinerie dans une ancienne filature.

Toutes ces usines utilisaient la force motrice du Cailly, remplacée progressivement par la machine à vapeur, dont on retrouve des cheminées sur les cartes postales ou gravures de l’époque représentant les usines sur les factures.

Les guerres

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Première Guerre mondiale

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Le 2 août 1914 voit la mobilisation des hommes pour partir à la guerre. Comme toutes les communes de France, la ville sera affectée par deux phénomènes : le départ de tous les hommes valides et l’arrivée massive des réfugiés du Nord de la France et des habitants de la Belgique. Les femmes investissent alors tous les rouages de l’économie pour remplacer les hommes au front. Toute la production industrielle et agricole est tournée vers l’effort de guerre. Les restrictions et privations sont nombreuses. Partout, l’on installe des hôpitaux auxiliaires pour faire face à l’afflux des blessés.

Malaunay aura son hôpital auxiliaire "annexe 13" dans le pavillon indépendant de la propriété de l’industriel Georges Pellerin. Cet hôpital financé par l’industriel et dirigé par son épouse accueille essentiellement des convalescents. Ils reçoivent à leur table les soldats américains récemment débarqués à Rouen. Ils financent également la gratuité de la cantine pour les enfants des écoles. À l’issue de la guerre, le bilan est lourd 120 tués ou disparus, des centaines de blessés et des milliers d’hommes traumatisés par ce qu’ils ont vu et vécu.

Puis peu à peu, la vie reprend son cours. La population travaille dur dans les usines. La vie sociale s’organise par quartier. La plupart sont insalubres. Le réseau d’assainissement est inexistant. De petits cours d’eau passent encore au centre de la ville. La tuberculose, la diphtérie sont de véritables fléaux. La misère est grande pour les ouvriers. Le bureau d’aide sociale distribue de la viande et du pain aux plus nécessiteux.

En 1919, la ville s’enrichit d’une salle des Fêtes, pour offrir des distractions avec des séances de cinéma, des spectacles de théâtre, et des bals. Les fanfares sont nombreuses, les associations sportives également comme le club de boxe “le Ring de la Vallée”, les clubs cyclistes et déjà le foot avec “l’Amicale de football”.

Seconde Guerre mondiale

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Puis arrive la Seconde Guerre mondiale avec la mobilisation des hommes le . Jusqu’en mai 1940, la ville retient son souffle puis arrivent du Nord de la France et de la Belgique des réfugiés de plus en plus nombreux qui fuient l’avancée de l’Armée allemande. Le , un convoi de soldats belges se renverse dans le virage dit du “Pont de la Mort”. Le bilan est lourd : 14 morts. Concours de circonstances, le lendemain, un 15e soldat belge est renversé par un camion en plein centre-ville. Le huit juin, l’offensive allemande se concrétise par un premier bombardement. Il fait 4 morts. Suivi de l’arrivée des Allemands, le 10 juin. L’occupation s’installe alors pour quatre longues années. Les soldats partis en 1939, présents dans la zone occupée, sont faits prisonniers de guerre et envoyés pour la plupart en Allemagne dans des stalags (camp de prisonniers). Dès lors, à Malaunay, les lois allemandes s’appliquent. Les logements, les chambres, sont réquisitionnés pour héberger les soldats et officiers allemands mais il n’y a pas que les maisons qui sont réquisitionnées : les usines, les véhicules, les chevaux, la nourriture, les vélos, tout y passe. Les pillages sont nombreux privant la population d’une partie de leur mobilier et d’une partie de la nourriture qui leur est nécessaire. Les magasins faute d’approvisionnement ne sont ouverts que quelques heures par jour. Sans carte de ravitaillement pas de tickets de rationnement et sans tickets de rationnement pas de nourriture. La population est aussi rationnée en textiles, en chaussures, etc. Le couvre-feu est instauré de 10h du soir à 6h du matin. Les panneaux indicateurs français sont remplacés par des panneaux écrits en allemand. Les individus ne peuvent plus circuler librement : un laissez-passer est obligatoire pour se rendre d’un endroit à un autre. Le quotidien des Français se trouve bouleversé et par voie de conséquence, celui des Malaunaysiens également… même si les habitants peuvent se nourrir un peu mieux que ceux des grandes villes. La censure est partout, certains livres de classe sont interdits, comme il est interdit de posséder une radio T.S.F.

En juin 1941, de nombreuses arrestations ont lieu à Malaunay. Les autorités allemandes pourchassent les ressortissants britanniques, les juifs et les communistes. Roland Duru est à la fois résistant et communiste, il est fusillé en mai 1942 au mont Valérien tandis qu’Albert Vallette meurt au camp de concentration d’Auschwitz en 1943. En 1942, les membres du conseil ne sont plus élus mais nommés par le Préfet. Pendant cette période trouble, c’est Pierre Pellerin qui gère la commune, il est en même temps agent de renseignements pour la Résistance.

Le débarquement sur les côtes françaises en juin 1944 puis l’avancée des troupes alliées pour la libération des villes est à la fois porteur d’espoir et source d’angoisse car les bombardements – alliés ceux-là - s’intensifient pour couper la retraite des Allemands. À Malaunay, le viaduc est une cible privilégiée mais la population est entraînée à se disperser dans les bois alentour ou à se réfugier dans les abris creusés à flanc de coteau. Les bombardements répétitifs du mois de mai font beaucoup de dégâts matériels. Un mort est à déplorer, celui d’un garde-voie sur la voie de chemin de fer.

En août, les soldats allemands font sauter le viaduc à la dynamite. Le souffle des explosions brisera toutes les vitres des constructions du centre-ville. Le 31 août, l’armée canadienne fait son entrée dans la ville. Il est 6h45. Deux soldats canadiens sont encore tués par des Allemands en fuite.

Olivier Miannay, commandant des F.F.I. (Forces françaises de l'intérieur), prend les choses en main et investit la mairie. La liesse s’empare alors de tous les habitants. Malaunay est enfin libéré.

Pour autant, et même après la signature de l’armistice tout n’est pas réglé, loin de là. La ville est reconnue sinistrée à 27%. Le viaduc est en ruines, les maisons alentour sont partiellement ou complètement détruites. Le quartier de la rue Audière est lui aussi endommagé. Pour parer au manque de logements, des baraquements sont édifiés. Ils ne seront détruits qu’en 1958. L’utilisation des cartes d’alimentation avec leurs tickets de rationnement n’a pas disparu et perdureront jusqu’en 1948. Les Français, les Malaunaysiens manquent de tout (vêtements, chaussures, charbon, combustibles, et surtout nourriture… Quelques soldats allemands sont retenus prisonniers dans les fermes des environs pour aider à la production agricole. Ils sont libérés en 1947.

L'époque moderne

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Reconstruction (1945), Urbanisation (1950), Désindustrialisation (1965-1980).

 
Gare Malaunay - Le Houlme.

Entre 1945 et 1958, Malaunay connaît de profonds bouleversements. Il faut à la fois parer au plus pressé : réparer quand c’est possible, raser et reconstruire la plupart du temps. Les besoins sont énormes et en 1949 La ville bénéficie d’un grand plan d’aménagement urbain. Un projet de construction de grands ensembles voit le jour. La résolution des problèmes de salubrité est enfin envisagée avec la réalisation d’un réseau d’assainissement et le comblement ou la dérivation des nombreux petits cours d’eau qui sillonnent la ville. Des bains douches publics sont aménagés, tandis que l’eau courante arrive enfin au Bourgay. Mais dès 1953, l’industrie textile connaît sa première grande crise. En 1958, l’usine Pellerin et l’usine Baron sont à vendre.

Malaunay connaît alors une phase ou plusieurs phénomènes nationaux et internationaux  vont finir par bouleverser à la fois les modes de vie mais également la physionomie de la ville : l’explosion démographique, la fin de l’empire colonial,  la mise en place progressive d’un marché économique européen. Un quartier de grands ensembles émerge à Notre-Dame-des-Champs. Le groupe scolaire Miannay prend lieu et place d’une usine. De nouveaux modes de vie s’installent avec l’arrivée de la machine à laver dans les foyers, du réfrigérateur, de la télévision et de l’automobile.

Les années 1970 voient émerger le bureau de poste et le bureau de la sécurité sociale à côté de la mairie, la piscine et le gymnase au lieu et place des jardins ouvriers.

Puis survient la seconde crise du textile — ravageuse celle-ci — toutes les grandes usines qui faisaient la physionomie de Malaunay à cette période ferment les unes après les autres. Des milliers d'emplois sont supprimés tandis que d’autres se créent dans d’autres secteurs d’activité. Les Malaunaysiens ne trouvent plus d’emploi sur place, ils doivent s'exiler à Rouen ou au Havre où l’industrie métallurgique et automobile se développe tout comme celle de l’économie des services avec de l’ouverture de grands centres administratifs. Elle laisse sur le carreau l’usine GO.GE.TE.MA. qui ferme définitivement en 1980 et l’usine Offroy en 1985.

En 1991, le Centre socioculturel est construit en même temps qu’un supermarché et un court de tennis sur l’emplacement de l’usine GO.GE.TE.MA.

Malaunay aujourd'hui

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Politique et administration

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Elle est labellisée ville Cit'ergie. Malaunay est également Ville amie des Enfants avec l'Unicef.

Municipalité

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Le Maire actuel de Malaunay est Guillaume Coutey.

L’équipe municipale est composée de 29 élus dont 6 adjoints et 6 conseillers municipaux délégués.

Tendances politiques et résultats

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Élections municipales

Élections présidentielles

Élections législatives

Liste des maires

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La commune est créée par décret en 1813. La première élection a lieu en 1815, François Bailleul qui administrait temporairement la commune.

Liste des maires successifs[17]
Période Identité Étiquette Qualité
13 mai 1945 12 juin 1956 Olivier Miannay[18]
(1893-1956)
SFIO Directeur d'école, résistant Libération-Nord
Décédé en fonction
1956 12 mars 1989 Pierre Néhoult SE Employé au ministère de la Reconstruction
12 mars 1989 27 mai 2009[19] Joël Clément
(1951-2009)
PS Cadre chez France Télécom
Décédé en fonction
3 juillet 2009[20] 6 septembre 2012[21] Stéphane Deschamps PS Cadre socio-éducatif
Élu à la suite d'une élection municipale partielle[22]
Démissionnaire pour raisons professionnelles
6 septembre 2012[23] En cours
(au 10 août 2020)
Guillaume Coutey PS Directeur de cabinet de Christophe Bouillon[24]
Premier adjoint au maire (2009 → 2012)
Conseiller départemental de Notre-Dame-de-Bondeville (2015 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[25],[26]

Finances locales

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Jumelages

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Depuis 1981, la ville de Malaunay est jumelée avec la ville de Sandy, au Royaume-Uni dans le Bedfordshire.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2021, la commune comptait 6 143 habitants[Note 4], en évolution de +3,5 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2382502811 2241 5291 6731 8331 9431 823
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9621 9151 5901 7001 6901 7971 9512 0622 169
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4312 9533 1433 1243 0043 1043 0432 9743 236
1962 1968 1975 2004 2006 2009 2014 2019 2021
3 7864 2304 8755 9485 9135 8935 9026 1436 143
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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École Miannay de Malaunay 2018.

Groupes scolaires

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  • Miannay
  • Brassens

Manifestations culturelles et festivités

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Sport et vie associative

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Gymnase de Malaunay, Nicolas-Batum 2016

La ville dispose de plusieurs équipements sportifs, dont la plupart sont regroupé dans le complexe sportif, rue du Docteur Le Roy.

Le stade de foot Lucien Hébert, doté de vestiaires.

Le stade de foot André Sintès, doté de vestiaires.

La piscine municipale, modèle piscine tournesol construite dans les années 70. Le bâtiment a bénéficié d'une réhabilitation complète de 2018 à 2020. Elle est raccordée par un réseau de chaleur à une chaufferie biomasse et équipée d'une production photovoltaïque solaire.

 
Piscine municipale

Le gymnase Nicolas-Batum, inauguré en en présence du sportif et de la ministre des Sports Najat Vallaud-Belkacem[31].

Le boulodrome Dylan Rocher

Le city-stade, le skate-park et les équipements de street workout.

Le dojo d'arts martiaux

Les terrains de tennis

Santé, sociale et solidarité

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • La mairie en brique est située au bout de la Place de la Laïcité qui donne sur l’artère principale, la route de Dieppe.
  • Le Centre socioculturel Boris Vian a été inauguré en mai 1991. Il regroupe en 2020 la salle de spectacle de 250 personnes, la bibliothèque, la crèche-relais assistants maternels, ainsi qu’un dojo et des espaces mis à disposition des associations pour leurs activités culturelle, artistique, sportive et de loisirs (arts martiaux, gym et danse, poterie, club question pour un champion, patchwork, informatique, etc).
  • L’Espace Pierre Nehoult est situé en lieu et place de l’empreinte foncière de l’usine Pellerin, qui comprend les bâtiments industriels et les habitations. Les usines ont été détruites en 1953 et le château de Pellerin a brûlé dans un incendie en 1992. L’actuel bâtiment reconstruit sur les ruines de la bâtisse a été inauguré le 16 septembre 2005. Longtemps réservé exclusivement aux associations, il accueille désormain le service d'accueil de loisir municipal.
  • La maison à colombages adjacente, située dans le jardin de l’espace Pierre Nehoult, abrite l'épicerie sociale et solidaire Solépi.
  • Le parc municipal Georges Pellerin abrite deux bassins d’eau alimentés par une dérivation du Cailly où vivent des canards d’ornement, oies, cygnes, poules d'eau...

Place des animaux dans la ville

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Autour du parc et dans le bras du Cailly adjacent, circulent de nombreux canards, des bergeronnettes grises et des bergeronnettes des ruisseaux, un héron cendré.

 
Malaunay église Saint-Nicolas 2017

Monuments

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  • Manoir Gresland.
  • Ancienne margarinerie.
  • Usine Offroy (XIXe siècle), ancienne filature de coton fermée en 1969.
  • Château du Domaine au Loup.
  • Viaduc de Malaunay (1845-1846) : il est édifié pour le passage de la ligne de chemin de fer Rouen-Le Havre. Bombardé en 1944, la construction est relevée en 1945.
  • Ruines du château de Frévaux (près du centre équestre).
  • Eglise Saint-Nicolas.
  • Chapelle Notre-Dame.

Personnalités liées à la commune

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Identité visuelle

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Logo ville Malaunay

Fruit d’un concours lancé en 1991, Malaunay dispose d’un logotype représentant la rivière du Cailly en bleu, la nature qui symbolise la campagne en vert et le M de Malaunay qui représente le viaduc de l'entrée de la ville. C’est Christophe Chomant, habitant, qui a vu son projet retenu.

En 2016 la Ville s’est dotée d’une marque territoriale « Malaunay en transition(s) » qui traduit l’action de l’équipe municipale dans tous les domaines de la transition.

En 2021, une nouvelle version du logo est adoptée.

Économie

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Commerçants et artisans

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Malaunay dispose d’un appareil commercial local composé d’environ 50 commerçants (coiffeurs, magasins de bouche, de vêtements, pressing, restaurants, pizzerias et snack, tatoueurs, tabac-journaux, pharmacie, banques…) et de 50 artisans tous domaines (brasserie artisanale, bâtiment, bureaux d’études, garagistes, sellerie, industrie, innovation…). Deux zones d’activités sont implantées en ville-centre : la ZAC du parc située rue du parc et la ZAC du 99, route de Dieppe.

Une union commerciale, l’Association Malaunaysienne des artisans et commerçants, anime la vie économique avec des « semaines shopping » en mars et septembre, un vide-grenier / troc jardin en mai, une journée du commerce de proximité (JNCP) en octobre, et un marché de Noël le week-end du Téléthon.

Marché

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Un marché hebdomadaire existait sur la Ville dans les années 1970, qui s’est éteint dans les années 1980.

En 2018, la Ville a relancé un marché hebdomadaire qui accueille depuis une moyenne de 20 exposants le dimanche matin sur la place de la laïcité.

Au-delà du marché hebdomadaire, la Ville organise à la Saint Jean, en juin chaque année, un marché nocturne alimentaire, animé en musique, avec une trentaine d’exposants et une scène notamment ouverte gratuitement aux habitants.

Club éco-entreprises

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Le club des éco-entreprises de Malaunay a vu le jour en 2017, mis en place grâce au partenariat avec le club Normandie eco-entreprises existant à l’échelle de la Métropole. Composé des entreprises et acteurs locaux engagés sur la question du développement durable et de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, le club eco se réunit régulièrement pour proposer des visites d’entreprises et des formations consacrées aux enjeux d’adaptation (numérique pour les commerçants, normes RGE, marchés publics, etc).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jacques Normand, Le Prieuré des deux amants, 1890[32]
    Conte de Noël utilisant la ville de Malaunay comme décor et le comte de Frévaux comme anti-héros.

Ouvrages sur la ville

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  • Malaunay, images et documents du passé local, par Alain Alexandre
  • Malaunay, par Jean-Pierre Emo
  • Malaunay, de la libération 1944... à la fin de l'industrie textile 1980, par Pierre Mariette
  • La transition prend ses quartiers, récit d'expérience d'implication citoyenne menée à Malaunay, par la ville de Malaunay et ses habitants (disponible en PDF sur le site de la ville)
  • 1984-2014, 30 ans de vie malaunaysienne, par Jean-Pierre Emo et Alain Alexandre

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rouen comprend une ville-centre et 49 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Malaunay et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Malaunay ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Adigard des Gautries Jean. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958. Page 303.
  14. a et b François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 104
  15. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, Droz, , p. 1223.
  16. « Malaunay », sur www.rouen-histoire.com (consulté le )
  17. « Malaunay 76770 », sur seine76.fr (consulté le ).
  18. Notice MIANNAY Olivier, Emmanuel, François par René Crozet, Jacques Girault, Claude Pennetier, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 24 avril 2021
  19. « Disparition du maire : Malaunay. Joël Clément est mort vendredi à la clinique Mathilde où il était hospitalisé depuis la mi-février », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu maire en 1989, Joël Clément est né le 1er septembre 1951 à Malaunay ».
  20. « Stéphane Deschamps élu maire à l'unanimité : Malaunay. Le conseil a procédé à l'élection du maire et de ses 8 adjoints », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Le maire démissionne : Malaunay. Stéphane Deschamps quitte son poste de maire mais reste conseiller municipal », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Élection municipale partielle du 28 juin 2009 - Commune de Malaunay (Seine-Maritime) » [PDF], Ministère de l'Intérieur, .
  23. « Guillaume Coutey, le plus jeune maire de l'agglomération rouennaise : Le 6 septembre, Guillaume Coutey est devenu à 35 ans le plus jeune maire de l’agglomération en succédant à Stéphane Deschamps, démissionnaire. Interview », Tendance Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Il est directeur de cabinet de celui-ci pendant ses mandats de maire de Canteleu puis de député.
  25. « Municipales : Guillaume Coutey brigue un deuxième mandat à Malaunay : Guillaume Coutey conduira une liste de gauche pour les élections de mars, en se prévalant du bilan des six années passées », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Municipales 2020. Le maire sortant de Malaunay Guillaume Coutey repart pour six années : Le conseil municipal s’est réuni afin de procéder à l’élection du maire et des adjoints », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Guillaume Coutey, maire sortant, tête de la liste « Malaunay, le jardin des possibles » a recueilli tous les suffrages de l'assemblée ».
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « Bienvenue au gymnase Nicolas Batum », sur Eurosport, (consulté le ).
  32. « J. Normand - Le prieuré des deux amants, conte de Noël (1890) », sur bmlisieux.com (consulté le ).