Mélusine von der Schulenburg
Ehrengard Mélusine von der Schulenburg, née le à Emden dans la principauté archiépiscopale de Magdebourg et morte le , est la principale maîtresse du roi George Ier de Grande-Bretagne.
Duchesse |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Melusine von der Schulenburg |
Nom de naissance |
Ehrengard Melusine von der Schulenburg |
Activité | |
Famille | |
Père |
Gustavus Adolphus von der Schulenburg (d) |
Mère |
Petronella Ottilie von Schwencke (d) |
Fratrie | |
Enfants |
Biographie
modifierSon père est Gustavus Adolphus, baron von der Schulenburg[1], conseiller privé du prince-électeur de Brandebourg[2]. Son frère est le maréchal Johann Matthias von der Schulenburg, et Dorothea von Velen sa cousine germaine.
Demoiselle d'honneur de Sophie de Hanovre, elle devient la maîtresse de son fils, le prince-électeur de Hanovre Georges Louis. George Louis devient électeur de Brunswick-Lunebourg en 1698, puis roi de Grande-Bretagne (en tant que « George Ier ») en 1714.
Mélusine s'installe avec lui en Angleterre. Le elle est nommée duchesse de Munster, marquise de Dungannon, comtesse de Dungannon et baronne de Dundalk, dans la Pairie d'Irlande. Le elle est nommée duchesse de Kendal, comtesse de Feversham et baronne de Glastonbury, dans la Pairie de Grande-Bretagne[3]. En 1723, Charles VI, empereur du Saint Empire romain, la nomme princesse de Eberstein. Cette dernière création appuie la théorie selon laquelle elle avait épousé le roi en secret[4]. Robert Walpole dit d'elle qu'elle était « reine d'Angleterre comme personne ne l'a été »[5] (l'épouse officielle de George, Sophie, est alors en prison depuis leur divorce en 1694).
La duchesse de Kendal est alors une femme crainte, qui use de son influence auprès du roi. En Angleterre, elle vit principalement à Isleworth, dans le Middlesex[6]. Elle obtient d'importantes sommes d'argent en vendant des titres ou des droits de brevet, notamment le privilège de fournir à l'Irlande de nouvelles pièces de monnaie en cuivre à William Woord, un marchand de Wolverhampton[7].
Après la mort de George, elle adopte un corbeau qu'elle dit être la réincarnation du roi[8]. Elle meurt, non mariée, le .
Descendance
modifierNom | Naissance | Mort | Notes |
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Anne-Louise-Sophie von der Schulenburg | 1692 | 1773 | Mariage en 1707 avec Ernst August Philipp von dem Bussche-Ippenburg |
Melusina von der Schulenburg | 1693 | 1778 | Mariage en 1733 avec Philip Stanhope, 4e comte de Chesterfield ; pas d'enfant |
Margerite-Gertrude von Oeynhausen | 1701 | 1726 | Mariage en 1722 avec Albert-Wolfgang de Schaumbourg-Lippe ; deux enfants |
Références
modifier- Darryl Lundy, « p. 10507 Ermengarde Melusina Baronin von der Schulenburg », The Peerage
- (en) Melville Henry Massue marquis de Ruvigny, The Nobilities of Europe, The Nobilities of Europe, Adamant Media Corporation, (ISBN 1-4021-8561-8, lire en ligne), p. 380
- « Mistress of George I and his questionable mouthpiece », HISTORICAL FIGURES FOUNDATION
- « Enter the Hanoverians », (consulté le )
- « The Monarch and the Maypole »
- « the Duchess of Kendal »
- « The Encyclopaedia Britannica : a dictionary of arts, sciences, literature and general information », sur archive.org (consulté le )
- Deary, Terry. Cruel Kings and Mean Queens. London: Scholastic, 1995. p. 42.